Dans ma Vie Idéale, je suis une personne qui… Qui quoi?
Telle est la question.
Quand j’ai eu mon premier enfant, j’ai pris la décision de ne plus travailler. J’avais trente-huit ans. J’avais travaillé toute ma vie, j’avais connu l’épanouissement professionnelle. Je croyais en investissant mes énergies dans cette nouvelle petite vie serait une deuxième carrière aussi épanouissante.
Ha. Ha. Ha.
Une fois la tornade initiale de la phase nourrisson et de la phase petite enfance passée; ensuite après la naissance de mon deuxième bébé exactement dix-sept mois au jour le jour après la naissance du premier, je me suis retrouvée perdue; j’ai perdu toute perspective, tout objectif et toute vision pour ma propre vie.
Pour une personne qui a toujours été motivée par une vision claire et d’objectifs certains, c’était un destin pire que la mort.
Et voilà donc, les circonstances dans lesquelles se trouvait mon coeur quand cette petite phrase s’est posée sur mon cœur, comme un petit papillon sur une fleur : Dans ma Vie Idéale, je suis une personne qui…
Dans ma vie idéale, je suis une personne qui ne s’énerve pas avec ses enfants
Dans ma vie idéale, je suis une personne qui fait son lit tous les jours.
Dans ma Vie Idéale, je suis une personne qui… qui quoi?
C’était vraiment, vraiment difficile de passer de la vie active, d’être une personne qui progressait chaque jour, qui voyait du progrès autour de moi, qui avait une vision et un plan et la détermination pour faire bouger les choses… tellement difficile de passer d’être cette personne-là, à me retrouver en train d’aspirer des Rice Krispies du tapis et de faire une pile sans fin de lessive.
Quelque part en chemin, j’ai perdu ma vision. Pas nécessairement la vision pour ma famille, ou le travail qui devait être fait pour que notre famille fonctionne bien. Non, j’ai perdu mon propre sens d’exister. J’ai perdu mon identité. J’ai perdu le sens de moi-même.
Bien que je ne blâmerai pas toute ma dépression post-partum sur cette perte de vision et d’identité, cela n’a certainement pas aidé lorsque les hormones ont fait effet et que l’urgence constante et engourdissante de prendre soin de la famille s’est déclenchée.
Cela vous semble-t-il familier ? Même sans expérimenter de dépression post-partum, vous pouvez toujours avoir l’impression d’avoir perdu votre raison d’être et votre estime de vous-même. Cela peut arriver quand on change de métier. Quand on démenage d’une ville à un autre. Quand on prend sa retraite. Quand une relation se termine. Quand on change d’école.
Ces changements nécessitent une adaptation. L’adaptation prend le temps qu’il prend. Mais quand le temps a fait son oeuvre, nous pouvons finir par s’agiter, ayant perdu notre vision de notre propre vie, avoir perdu notre sens davoir des objectifs propres.
Laissez-moi juste dire ceci : il y a un but pour votre vie.
Bien que vous ne puissiez pas le voir aujourd’hui, bien qu’il puisse vous sembler très, très, très éloigné de votre situation actuelle, de votre mode de vie actuel, de votre configuration actuelle, il y a une raison pour laquelle vous êtes sur cette planète.
Dans le livre des Proverbes, il est dit :
Sans vision, le peuple périt
Rassurez-moi: Vous ne voulez pas périr? Et bien, moi non plus. C’est pourquoi j’ai commencé à poursuivre ma Vie Idéale, et vous aussi, vous devriez le faire.
Toute cette semaine, nous allons revenir sur l’Exercice de la Vie Idéale : le pourquoi, le quand, le comment et quelques détours et mises en garde en cours de route.
Vous êtes avec moi? Allez. C’est parti.
One thought on “Il y a une raison pour votre vie”